La rentrée, sans stress ?


Dernier sondage de l’Ifop en date du 29 août 2023 :

  • 70 % des femmes se disent « fatiguées » à la fin de leurs congés.
  • Plus d’une femme sur deux (53 %) dit être « stressée » à la fin des vacances.

 

Voici le constat édifiant de cette dernière étude et encore une preuve de la mauvaise santé mentale des Françaises.

Comment peut-on être fatiguée ou stressée de retour de vacances ? Comment aborder la rentrée de façon sereine quand on se sent épuisée ?

Pourquoi les vacances n’ont-elles pas été reposantes ?

  • Si nous sommes en vacances, la charge mentale, elle, ne l’est pas : la préparation des valises, des repas, la gestion du budget ne sont que quelques-unes des choses à anticiper.

 

  • Parfois, même en congés, le rythme est effréné et finalement pas si éloigné de celui du quotidien. Tout se passe comme si nous étions dans une quête illusoire de rentabilité du temps : activités, sorties, tour de France pour rendre visite à toute la famille, barbecues à gogo chez les amis...

Pourquoi la rentrée peut-elle être synonyme de stress ?

  • La rentrée est ce que l’on appelle en psychologie un « stresseur », c’est-à-dire un événement qui chahute notre équilibre quotidien, nous obligeant à mobiliser nos capacités d’adaptation et nos ressources. Peu ou pas reposée, on peut alors redouter ce rythme intense qui nous attend et ainsi ressentir du stress.

 

  • Retourner à son quotidien peut alors nous faire tomber dans de l’anxiété anticipatoire, en d’autres termes dans une projection très négative de cette reprise future. On a l’impression de se retrouver alors avec tous les problèmes mis entre parenthèses durant les vacances, avec tout ce que l’on n’a pas eu le temps de faire, avec notre charge de travail qui peut paraître insurmontable, avec le retour du rythme soutenu entre vie professionnelle et vie personnelle et cette fichue inscription du petit dernier à son cours de karaté que l’on a oubliée...

 

  • Lorsque les vacances sont terminées, on peut ressentir un sentiment de perte. La fin des vacances est la fin d’une période de liberté souvent heureuse et on peut mettre plusieurs jours à en faire le deuil.

 

  • La rentrée (comme le début d’une nouvelle année civile) est aussi souvent un moment où l’envie de partir sur de nouvelles bases se fait ressentir. On va alors interroger ses choix de vie, son organisation, sa profession, son couple et ainsi venir surajouter du stress au stress.

Quelles pistes pour relâcher la pression ?

  • Orienter sa focale sur le côté positif et laisser de côté les scénarios catastrophes.

La rentrée a fatalement des bons côtés : retrouver des personnes appréciées et partager avec elles ses souvenirs de vacances, renouer avec des habitudes réconfortantes ou tout simplement retrouver son petit chez-soi douillet...) Fixer son attention dessus permet de traverser cette période de façon plus sereine.

 

  • Mettre de la distance avec les pressions sociétales.

Le bombardement quotidien d’images factices venues des réseaux sociaux entre autres, où toutes les maisons semblent impeccablement tenues, organisées, où même le contenu des frigos est trié par couleur, peuvent nous faire perdre de vue l’important. Se distancier de ces images est essentiel à la préservation de sa santé mentale. C’est refuser de se voir imposer ces contenus comme étant la norme, le baromètre de ce que je dois être ou faire pour être heureux.

 

  • Adopter des habitudes ou des rituels quotidiens pour se préserver du stress.

Cela peut prendre la forme de rendez-vous réguliers avec soi-même à noter dans son agenda comme l’on noterait un rendez-vous chez le dentiste. C’est faire de son bien-être une priorité en vivant des moments de ressourcement personnel : une séance de sport, un loisir plaisant, un massage, une méditation, un bain, des exercices de respiration, des pauses régulières en extérieur... 

 

  • Se rappeler que l’on reste actrice de sa vie même épuisée.

Il n’est rien de plus nuisible que d’avoir l’impression de subir sa vie. Des marges de manœuvre existent et si cela devient trop difficile, il ne faut pas hésiter à consulter un professionnel de la santé mentale pour être aidée ou le cas échéant, découvrir les mécanismes inconscients à l’œuvre.


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